Inondations dans le Sud-Est : premières actions

En quarante-huit heures, il est tombé 200 à 250 mm d’eau… L’équivalent de trois mois de pluie, a annoncé le conseil départemental des Alpes-Maritimes. Or, du 22 au 24 novembre, ce n’était que le premier épisode. Dans ce département, six villes avaient à cette occasion été très touchées­ : Mandelieu-la-Napoule, Pégomas, Cagnes-sur-Mer, Villeneuve-Loubet, Cannes ainsi que Menton.

Dans le département voisin du Var, ce sont 80 exploitations qui ont été recensées – auprès de la cellule de crise agricole – parmi les sinistrés. En particulier à Hyères et Roque­brune-sur-Argens.

On attend encore les bilans de la seconde vague, le weed-end suivant.

Les chambres d’agriculture des deux départements affectés, avec les représentants de la profession, ont im­médiatement réactivé leurs actions : un point de rendez-vous unique­ et centralisé­ dans le Var, une double action dans les Alpes-Maritimes conjointement avec la Mutualité so­ciale­­ agricole (MSA).

Solidarité locale et nationale

Dans le Var, une « cagnotte soli­daire »* bénéficie intégralement aux agri­culteurs sinistrés. L’Association pour aider les sinistrés de l’agriculture (Apasa), implantée dans le département, met en place rapidement des actions d’entraide et de soutien : « un outil d’accompagnement plus réactif que les dispositifs d’aides nationaux (voire ré­gionaux) comme les calamités agri­coles ». Les modalités de répartition sont décidées par la cellule de crise agricole, pilotée par la chambre d’agriculture du Var, qui regroupe toutes les organisations professionnelles locales.

En fonction des besoins qui se font sentir, l’Apasa est à même d’organiser des chantiers solidaires, d’acheter et de mettre à disposition des outils, de prendre en charge des dé­penses variées. Chacun peut contri­buer, quel que soit le montant !

*Lire plus bas pour participer à la cagnotte solidaire.

Plus d’informations via des actus sur www.lienhorticole.fr (Que faire et à qui s’adresser ? ; Appel à dons ; Et après ?...).